ARTISTES ALGERIENS - Donation Claude & France Lemand.

Du 17 janvier au 28 février 2025 - Galerie Claude Lemand

ARTISTES ALGERIENS - Donation Claude & France Lemand.

- Louis NALLARD (1918-2016)
- Abdelkader GUERMAZ (1919-1996)
- M’hamed ISSIAKHEM (1928-1985)
- Mohamed KHADDA (1930-1991)
- BAYA (1931-1998)
- Choukri MESLI (1931-2017)
- Abdallah BENANTEUR (1931-2017)
- Souhila BEL BAHAR (1934-2024)
- Mohamed AKSOUH (1934)
- Denis MARTINEZ (1941)
- Mahjoub BEN BELLA (1946-2020)
- Rachid KORAICHI (1947)
- Abderrahmane Ould MOHAND (1960)
- Kamel YAHIAOUI (1966-2024)
- Zoulikha BOUABDELLAH (1977)
- Halida BOUGHRIET (1980)
- EL MEYA Benchikh El Fegoun (1988)
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La pas­sion de Claude et France Lemand pour l’œuvre d’Abdallah Benanteur et leur inté­rêt pour les mondes extra-euro­péens ont guidé sur la durée la cons­ti­tu­tion d’une col­lec­tion remar­qua­ble, qui s’est trou­vée en har­mo­nie avec la volonté de la France de créer un Institut doté d’un musée, afin d’ouvrir les regards vers les artis­tes du monde arabe et de ses dia­spo­ras. Aujourd’hui, grâce à l’excep­tion­nelle Donation Claude & France Lemand, le public natio­nal et inter­na­tio­nal ne peut qu’être touché par la richesse et la diver­sité d’œuvres créées par les artis­tes d’Algérie, plus de 600 œuvres d’art moderne et contem­po­rain de la col­lec­tion actuelle du Musée de l’Institut du monde arabe.

A tra­vers ALGERIE MON AMOUR, le Musée de l’Institut du monde arabe et le Fonds Claude et France Lemand ont voulu témoi­gner de la grande créa­ti­vité de trois géné­ra­tions d’artis­tes moder­nes et contem­po­rains d’Algérie et des dia­spo­ras et témoi­gner aussi de la fra­ter­nité et de la soli­da­rité qui ont lié les artis­tes et les intel­lec­tuels algé­riens et fran­çais durant les années les plus dif­fi­ci­les de leur his­toire com­mune, fra­ter­nité et soli­da­rité qui se per­pé­tuent jusqu’à nos jours.

ALGERIE MON AMOUR est un chant de la dou­leur de la terre et du peuple algé­rien colo­ni­sés et mar­ty­ri­sés, le chant de la culture et de l’iden­tité algé­rien­nes niées et déra­ci­nées. C’est aussi le chant de la liberté et de l’espoir, du renou­veau de la créa­ti­vité artis­ti­que et lit­té­raire et l’annonce d’une renais­sance, néces­saire et tant atten­due.

ALGERIE MON AMOUR est l’expres­sion de l’amour que tous les artis­tes vouent à l’Algérie, ceux de l’inté­rieur et encore plus ceux de l’exté­rieur, tous ces créa­teurs de la dia­spora qui peu­vent dire, comme Abdallah Benanteur : « L’Algérie est en moi, seuls mes pieds l’ont quit­tée ; mon esprit rôde en per­ma­nence parmi les miens. ».

ALGERIE MON AMOUR ques­tion­nera l’impor­tance artis­ti­que, cultu­relle et humaine de la scène pari­sienne cos­mo­po­lite, lieu de dia­lo­gue d’artis­tes venus du monde entier au cours des décen­nies qui ont suivi la fin de la Seconde guerre mon­diale et ont vu la remise en cause du sys­tème colo­nial et de l’euro­péo­cen­trisme. Les artis­tes des trois géné­ra­tions et les col­lec­tion­neurs-dona­teurs ont été sen­si­bles à l’attrac­ti­vité du Paris des arts et de la culture, à l’esprit nova­teur qui a décons­truit les hié­rar­chies qui avaient court dans le monde de l’art et à ces chan­ge­ments de para­digme dont les effets se font tou­jours sentir.

Certes, cette col­lec­tion n’est pas assez repré­sen­ta­tive de cer­tains artis­tes his­to­ri­ques, tels Jean de Maisonseul, Maria Manton, Choukri Mesli, Rachid Koraichi, … ; elle est même inexis­tante pour les plas­ti­ciens appa­rus en Europe dans les années 2000, tels Yazid Oulab, Driss Ouadahi, Djamel Tatah, Bruno Boudjelal, Zineb Sedira, Kader Attia, Adel Abdessemed, Fayçal Baghriche, Abdelkader Benchama, Mohamed Bourouissa, Neïl Beloufa et bien d’autres encore. Nous espé­rons que des œuvres emblé­ma­ti­ques de ces artis­tes vien­dront enri­chir les col­lec­tions du Nouveau Musée de l’IMA.

Copyright © Galerie Claude Lemand 2012.

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