ASSADOUR - Donation Claude & France Lemand.

Du 14 octobre 2024 au 14 janvier - Galerie Claude Lemand

  • Assadour, Quadriptyque.

    Quadriptyque, 1988-2010. Huile sur toile, 120 x 120 cm. Donation Claude & France Lemand. Musée, Institut du monde arabe, Paris. © Assadour. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

  • Assadour, Tondo.

    Tondo, 2011. Gouache sur papier, diamètre 60 cm. Donation Claude & France Lemand. Musée, Institut du monde arabe, Paris. © Assadour. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

  • Assadour, Figures in the City.

    Figures in the City, 2006. Huile sur toile, 114 x 146 cm. Donation Claude & France Lemand. Musée, Institut du monde arabe, Paris. © Assadour. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

ASSADOUR - Donation Claude & France Lemand au musée de l’Institut du monde arabe :

Peintures sur toile : 11
Quadriptyque, 1988-2010. Huile sur toile, 120 x 120 cm.
Très petit pay­sage IV, 2000. Huile sur toile, 35 x 27 cm.
Paysage aux deux cou­po­les, 2004. Technique mixte sur bois, 80 x 60 cm.
Composition, 2004. Huile sur carton, 80 x 60 cm.
Composition, 2004. Technique mixte sur carton, 80 x 60 cm.
Figure, 2006. Huile sur toile, 33 x 41 cm.
Personnages poly­chro­mes avec un pay­sage, 2005. Huile sur toile, 120 x 120 cm.
Figures in a City Landscape, 2006. Huile sur toile, 114 x 146 cm.
Obélisque, 2009. Huile sur toile, 81 x 100 cm.
Three Figures in a Landscape, 2010. Huile sur toile, 81 x 100 cm.
Après-midi, 2010. Huile sur toile, 81 x 100 cm.

Peintures sur papier : 11
7 Peintures. Technique mixte sur papier, années 1985-2007.
Tondo, 2004. Technique mixte sur carton, 34 x 34 cm.
Tondo, 2004. Technique mixte sur carton, 36 x 36 cm.
Tondo, 2005. Technique mixte sur carton, 70 x 70 cm.
Tondo, 2011. Technique mixte sur carton, 70 x 70 cm.

Gravures : 20
Gravures ori­gi­na­les sur papier, signées, numé­ro­tées et datées, 1977-1999.

Livres : 2
Issa Makhlouf, Egarements, 1993. Livre en feuilles, six gra­vu­res.
Gianni d’Elia, Salienza, non daté. Livre en feuilles, trois gra­vu­res.
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Joseph Tarrab.

Assadour a tou­jours res­senti le monde exté­rieur, l’envi­ron­ne­ment humain, comme une agres­sion. Pour se défen­dre, il a besoin de se cla­que­mu­rer en tête-à-tête avec son tra­vail de gra­veur, d’aqua­rel­liste et de pein­tre. Un tra­vail envi­sagé comme un arti­sa­nat régu­lier, précis, minu­tieux. Cette méti­cu­lo­sité est thé­ra­peu­ti­que. Elle met de l’ordre dans son désor­dre inté­rieur, apaise l’angoisse et la détresse issues de sa mélan­co­lie chro­ni­que.

Comme le poète n’habite pas une terre mais une langue, le pein­tre n’habite pas le monde mais la pein­ture. C’est la seule mère-patrie dont per­sonne ne peut l’expul­ser. La pein­ture est l’Arménie-Harmonie ina­lié­na­ble d’Assadour, son para­dis retrouvé ? Mais il dit ne connaî­tre que l’enfer. Disons son pur­ga­toire.
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Claude Lemand.

Longtemps connu comme un vir­tuose et maître de la gra­vure contem­po­raine, Assadour a déve­loppé paral­lè­le­ment une œuvre riche et vaste de goua­ches sur papier et d’huiles sur toile. Il a ainsi réussi à élaborer son propre uni­vers, à partir de deux mou­ve­ments qui l’ont attiré et influencé : le cons­truc­ti­visme du Bauhaus et le sur­réa­lisme pari­sien.

Dans ses gra­vu­res comme dans ses pein­tu­res, les figu­res humai­nes et les figu­res géo­mé­tri­ques de base ont tou­jours été inté­grées à l’esquisse d’un pay­sage urbain, avec des cons­truc­tions archi­tec­tu­ra­les qui essaient de mettre de l’ordre dans le chaos du monde tel qu’il l’a tou­jours res­senti et tel qu’il le voit par­tout.

Au cours des der­niè­res années, il a amorcé un chan­ge­ment impor­tant dans sa pra­ti­que pic­tu­rale. La cou­leur domi­nante a changé, le gris bleu et noir rem­place désor­mais l’orange ou se marie aux mul­ti­ples nuan­ces des autres cou­leurs, crée des com­po­si­tions aux mul­ti­ples sur­fa­ces contras­tées, avec une mise en lumière par­faite et maî­tri­sée. Le prin­ci­pal chan­ge­ment est dans la struc­tu­ra­tion même de l’espace : les gran­des figu­res humai­nes occu­pent désor­mais la place cen­trale de l’espace pic­tu­ral et ont rem­placé les gran­des formes archi­tec­tu­ra­les qui orga­ni­saient l’espace urbain chao­ti­que, et les mul­ti­ples figu­ri­nes ano­ny­mes que l’artiste dis­per­sait dans l’espace de ses œuvres ont pra­ti­que­ment dis­paru.

Copyright © Galerie Claude Lemand 2012.

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