Shafic Abboud. La couleur est mon destin. Peintures et lithographies, 1959-2002.

Du 24 mai au 23 juin 2012 - Galerie Claude Lemand, Paris.

  • Abboud, Litho, Composition rouge.

    Composition rouge, 1961. Lithographie originale, signée et numérotée. Edition de 100. © Succession Shafic Abboud. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

  • Abboud, Le Marché St Pierre.

    Le Marché St Pierre, 2002. Huile sur toile, 90 x 94 cm. Monographie page 289. Donation Claude & France Lemand. Musée, Institut du monde arabe, Paris. © Succession Shafic Abboud. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

  • Abboud, Litho, La dame en bleu.

    La dame en bleu, 1969. Lithographie originale, signée et numérotée, 65 x 50 cm. Edition de 30. Monographie page 312. © Succession Shafic Abboud. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

  • Abboud, Composition (Saisons).

    Composition, 1959. Huile sur toile, 100 x 50 cm. © Succession Shafic Abboud. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

La Galerie Claude Lemand avait orga­nisé la pre­mière rétros­pec­tive consa­crée à l’oeuvre de Shafic Abboud à l’Institut du Monde Arabe de mars à août 2011, après avoir publié la mono­gra­phie de l’artiste et le cata­lo­gue de cette expo­si­tion.

L’expo­si­tion à Paris de pein­tu­res et de litho­gra­phies La cou­leur est mon destin vient en écho à la nou­velle Rétrospective Shafic Abboud, orga­ni­sée par Nadine Begdache et Saleh Barakat au Beirut Exhibition Center du 8 mai au 8 juillet 2012.

www.sha­fi­cab­boud.com , www.abboud-retros­pec­ti­ves.org

www.bei­ru­tex­hi­bi­tion­cen­ter.com/exhi­bi­tions/shafic-abboud

Tom Laurent. « Œuvre de lumière aux flux pic­tu­raux colo­rés, l’art de Shafic Abboud a su, dès les années 1950, s’impré­gner des cou­rants de l’abs­trac­tion la plus libre pour décli­ner un lyrisme exalté. Arrivé à Paris en 1947, ce Libanais n’incarne en aucun cas la figure d’un déra­ciné. Profondément atta­ché à son pays d’ori­gine, où il retourne régu­liè­re­ment, son œuvre s’affirme comme un syn­cré­tisme entre la moder­nité occi­den­tale dont il saisit l’ampli­tude avec la nou­velle Ecole de Paris (de laquelle il est partie pre­nante), et le prisme orien­tal perçu dans les lieux de cultes byzan­tins gréco-arabes. Séduit par les inté­rieurs gorgés de lumière de Bonnard, et plus encore par l’esthé­ti­que de Nicolas de Staël, il aban­donne pro­gres­si­ve­ment la figu­ra­tion et fait sienne l’absence de sujets dûment reconnais­sa­bles. Chez Shafic Abboud, la pein­ture de la matu­rité est celle qui syn­thé­tise expé­rience per­son­nelle et tech­ni­que abs­traite. « Il y a dans la genèse de chaque toile un déclic visuel venu d’un évènement vécu », expli­que-t-il en 1979. C’est en « conteur » que le pein­tre, décédé en 2004, dit avoir tra­vaillé ». (Tom Laurent, dans Art Absolument, mars/avril 2011)

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