SHAFIC ABBOUD : TOUR DU MONDE EN TONDO.

Du 16 octobre au 15 novembre 2017 - Musée d'Issoudun + Espace Claude Lemand

  • Abboud, Tondo 2

    Huile sur toile, 100 x 100 cm. Monographie page 272. Donation Claude & France Lemand. Musée, Institut du monde arabe, Paris. © Succession Shafic Abboud. Courtesy Galerie Claude Lemand, Paris.

SHAFIC ABBOUD : TOUR DU MONDE EN TONDO.

Shafic Abboud n’avait jamais réa­lisé de pein­ture en tondo avant 1997. L’aven­ture le ten­tait d’autant plus qu’il avait pro­duit en 1979-1980 une tren­taine de plats en céra­mi­que bleue, d’envi­ron 50 à 60 cm de dia­mè­tre, des pièces uni­ques pein­tes entiè­re­ment par l’artiste. Les sujets de ces œuvres étaient les mêmes que ceux de ses pein­tu­res de la même date : cham­bres avec tapis, inté­rieurs avec une femme ou un couple allongé, …

Les thèmes de ses 3 tondos de 1997-1999 lui étaient fami­liers aussi, mais il les a adap­tés au format rond, ce qui a donné à ses com­po­si­tions et à ses cou­leurs un dyna­misme nou­veau, dû au mou­ve­ment rota­toire : les cou­leurs et le soleil éclatant du Proche-Orient vus de très haut comme d’un satel­lite, le corps et la robe de la Mariée du parc Montsouris tour­noient pour épouser la ligne courbe de la toile.

Né au Liban en 1926, il arrive à Paris en 1947 et s’intè­gre par­fai­te­ment à sa vie artis­ti­que et cultu­relle. Il fut le pre­mier et seul artiste du Monde arabe à par­ti­ci­per en 1959 à la Première Biennale de Paris. Sa pein­ture évoluera de la Figuration poé­ti­que liba­naise à l’Abstraction lyri­que pari­sienne, puis de l’Abstraction à une forme de Transfiguration, une syn­thèse entre son monde enchanté de l’enfance et sa maî­trise tech­ni­que de la pein­ture abs­traite pari­sienne. Son œuvre est un mani­feste pour la liberté, la cou­leur et la lumière, une pas­se­relle entre la France et l’Orient. CL

Copyright © Galerie Claude Lemand 2012.

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